sábado, 11 de diciembre de 2010

Baudelaire - El Albatros -



L'albatros - Charles Baudelaire (Les fleurs du mal)


Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.


A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.


Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!


Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.


Imposible encontrar una traducción coherente. No es culpa de nadie,
es muy dificil traducir un poema sin traicionar su esencia.
Así que os lo dejo tal cual.


Inspirada con mis últimas lecturas, le doy una interpretación distinta.
Nuestro espiritu aprisionado dentro de un cuerpo torpe y limitado,
se mueve con dificultad sobre la tierra y se vuelve gracíl, majestuoso,
libre y sabio cuando se separa de su cuerpo fisico.

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